Un univers intime et enjoué à découvrir ce 31 janvier au Parvis
Ludovic a interviewé Virginie Barré, plasticienne installée en Bretagne du côté de Douarnenez, au moment où elle descendait en voiture vers Le Parvis pour parler de son travail de vidéaste, elle qui a commencé en s'intéressant aux blockbusters américains. L'interview commence par expliquer comment a-t-elle été invitée à se produire au Parvis.
Conférence-rencontre suivie d'une apéritif avec Virginie Barré ven. 31 janv. à 19h00 dans le centre d'art contemporain du Parvis.
Biographie de Virginie Barré :
Née en 1970 à Quimper, Virginie Barré vit et travaille à Douardenez . Elle est représentée par la galerie Loevenbruck, Paris , la galerie ADN (Barcelone) et la maison de production 36secondes.
Teinté d’humour noir, l’univers de Virginie Barré se nourrit de références au cinéma, aux fictions littéraires et aux classiques de la bande dessinée. Connue dès les années 90/2000 pour ses installations et mannequins évoquant des scènes crimes inspirés des grands blockbusters du cinéma populaire, la pratique de virginie Barré se décline également en dessins, illustrations, sculptures, installations, films et vidéos où le drame le dispute toujours à l’ironie.
Depuis une dizaine d’années l’artiste canalise spécifiquement sa recherche autour d’univers filmiques énigmatiques et fantasque liés à son quotidien, à l’enfance, au jeu. Avec ses dernières vidéos elle révèle un peu de son intime en scénarisant avec douceur des moments partagés avec ses filles ou ses amis. Avec le paysage qu’elle fréquente au quotidien également : le rivage des plages bretonnes.
Pour ce faire, elle crée des costumes, des objets, des décors surannés et colorés mis au service d’une narration poétique. Et ouvre ainsi son propos vers le rêve, l’enchantement et l’ailleurs.
En résulte une œuvre belle, douce et heureuse qui décrit avec beaucoup de délicatesse et d’amour, le monde enchanteur, simple et évident de l’enfance qui, à partir de choses aussi simples qu’une chambre ou une plage, nous emmène vers un ailleurs commun. Vers ce qu’il y a de plus profond en nous et que l’on oublie souvent : ce temps où la moindre chose, la moindre découverte, le moindre rêve ou espoir nous émerveillaient.